Du 12 au 15 Mars 2019, s’est tenu à N’Djaména la 1ère édition du Salon africain de l’agriculture. Le Salon avait globalement pour objectif de parler et de promouvoir l’agriculture africaine et ses produits, à travers panels, stands, expositions, réseautage, etc.
Des tentes et des stands
Le palais du 15 janvier, lieu abritant le Salon africain de l’agriculture, fut légèrement transformé pour l’occasion. Deux longues et grandes tentes, installées dans la cour principale du palais, abritaient principalement les stands des pays invités (Niger, Burkina, Mali…), ceux de différents partenaires et de quelques producteurs et entrepreneurs locaux. Sur les stands, on pouvait trouver différents produits agricoles, qu’ils soient transformés ou pas, comme par exemple des semences améliorées, de la spiruline, de la confiture de tomate, du ketchup, du savon de karité, des légumes bio et même des aquariums.

L’ambiance dans les tentes était pour moi un peu fade. On aurait dit un supermarché. Contrairement à l’extérieur qui était beaucoup plus vivant.
L’extérieur, un retour aux sources
L’extérieur du palais était pour moi beaucoup plus animé et intéressant que les tentes et leurs stands d’intérieur. Il y avait tout un espace dédié à l’exposition des tracteurs, accessoires, pompes solaires et différents appareils sensés améliorer le rendement agricole.

À l’arrière du palais, il y avait un autre espace beaucoup plus intéressant avec des stands pour chaque région du Tchad. C’était un peu comme le Festival Dary, mais sans la musique et les danses qui vont avec.
Produits agricoles, artisanaux, médicaments traditionnels et autres étaient fièrement exposés et mis en vente. On a passé plus d’une heure à visiter ces stands, à discuter et à poser des questions aux exposants, car il faut l’avouer, les jeunes de la ville, sont comme on le dit en milieu rural : « perdus ». Les exposants nous répétaient sans cesse : « Si vous ne comprenez pas quelque chose, n’hésitez pas à poser des questions. »

Il y avait beaucoup de produits locaux dont on ne connaissait que le nom et d’autres qu’on consommait depuis toujours sans savoir d’où ils provenaient. Comme par exemple le moringa et le curcuma.


Comme on posait beaucoup de questions, des dégustations nous furent offertes.



Les produits incitant à consommer local ne manquaient pas. Miel, confitures, bouillies, spiruline et moringa en poudre…


Les enclos
Juste après les stands des différentes régions, il y avait une petite zone réservée aux cultures (ail, oignon, tomates…) avec une démonstration de culture sous serre et une zone moyenne avec des enclos. On pouvait apercevoir entre autres des lapins, des poules pondeuses, des chameaux, des zébus, des bœufs métis et des chevaux.

On a terminé la visite en dégustant du GodoGodo made in Niger. Un mélange de pâte de mil légèrement cuite, accompagnée de lait caillé ou de yaourt. Le packaging du produit a séduit et attiré beaucoup de monde. Vu qu’on consomme beaucoup ce produit au Tchad, j’espère que nos entrepreneurs vont s’inspirer de l’astuce nigérienne pour rendre ce produit plus attrayant.

Lors de mon passage au Salon Africain de l’Agriculture, je suis tombé sur un autre mondoblogueur, Ben Ali. On s’est bien amusé et on a dégusté pas mal de produits gentiment offerts par les exposants.

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