Depuis quelques années, le chômage explose et des milliers de jeunes ne savent que faire de leurs journées à part se lamenter.
Cela est dû à plusieurs facteurs, parmi lesquels la crise économique principalement et parfois l’inertie des chômeurs.
Certains diront que le chômage est une fatalité, qu’on ne choisit pas d’être au chômage.
C’est malheureux de voir que beaucoup continuent de placer leurs espoirs en l’État alors que ce dernier leur a clairement demandé à maintes reprises de placer leurs espoirs ailleurs, d’aller labourer la terre, de voler de leurs propres ailes, de se lancer dans l’entrepreneuriat, comme ce fut le cas cette année au Cameroun et au Tchad.
Mais bon, pour beaucoup, la logique c’est d’être fonctionnaire ou rien, car chez nous être à la fonction publique c’est un prestige, c’est comme avoir réussi sa vie ;
Alors qu’en réalité les fonctionnaires sont parfois les plus malheureux : c’est toujours eux qui souffrent de retard dans le payement des salaires.
C’est ainsi qu’on trouve plein de jeunes diplômés qui passent des années à la maison, avec des rêves de fonction publique qui finissent en cauchemar, le résultat mérité de leur paresse.
Paresse, préjugés et manque de créativité.
Quand on cherche, on trouve forcément. C’est pas les offres d’emplois qui se font rares, mais la paresse excessive fait que parfois on ne peut même pas faire un tour en ville pour s’informer, et même si on trouve un stage, certains refuseront sous prétexte qu’il n’est pas rémunéré, si c’est un emploi, qu’il est mal payé et ainsi de suite.
S’agissant de l’entrepreneuriat, vouloir se lancer c’est bien, mais quand les idées ne tiennent pas bien la route on risque de s’écraser rapidement, qu’on obtienne ou non un crédit.
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