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Au Tchad, le concours Voix des Jeunes fait ses débuts

Dans la salle de conférence de l’hôtel Le rocher de Dandi – une petite ville située à 101 kilomètres de N’Djaména, la capitale tchadienne – un homme, la vingtaine, se tient debout devant un public composé de près d’une trentaine d’individus. Cet homme, c’est Cheikh T. D, chef de projet au Tchad, de Social Change Factory, un centre de leadership citoyen fondé en 2014 au Sénégal. Centre ayant initié le concours Voix des Jeunes – Tchad.

Une vue de la cour de l’hotel de Dandi. Crédit photo : Annadjib Ramadane.

Avec le programme Voix des jeunes, #SoyonsSolutions

#SoyonsSolutions, tel est le mot clé qui résume la philosophie de Voix des jeunes, un concours télévisé de solutions ouvert aux étudiants. Après le Sénégal, la Guinée Conakry et la Côte d’ivoire, le concours acceuille cette année le Tchad et le Burkina.

Le concours « ambitionne de favoriser l’éclosion d’une génération de jeunes qui partagent de fortes valeurs citoyennes, économiques, environnementales et sociales. ».

Ceci à travers une compétition télévisée où les différentes équipes sont regroupées en poules. À Chaque poule est associé un thème, et dans chaque thème, une problématique particulière est attribuée aux différentes équipes de la poule. Les équipes devront alors analyser la problématique, y trouver une solution et une stratégie pour la mettre en oeuvre.

Pour cette première édition, les étudiants tchadiens ont 4 thèmes pour se départager : Environnement, Emploi, Protection des enfants et Éducation.

Les membres de l’équipe d’Abeché lors des quarts de finale. Crédit photo : VOIX DES JEUNES – TCHAD.

« 1 Concours, 10 Universités, 1 Aventure, 1 Vainqueur. »

Au lancement du concours Voix des jeunes – Tchad, il y avait dix équipes en compétition. Une a été éliminée lors du premier Boot Camp organisé dans la ville de Dougia – situé à moins de 100 kilomètres de N’Djaména – la seconde, lors des quarts de finale de la compétition, dont le tournage en public a eu lieu au centre Al Mouna à N’Djaména.

Ce sont les 8 équipes restantes qui ont pris part au second Boot Camp de Dandi.

Les Boot Camps, ou formations intensives

À chaque étape du programme, les participants toujours en compétition sont conviés à prendre part à un Boot Camp organisé dans une ville du pays.

Formations, conseils, retours sur l’évolution de la compétion et diverses activités marquent les Boot Camps. Ceci pour « apporter une valeur ajoutée à la formation classique des etudiants. ».

Lors du Boot Camp de Dandi, il y a eu des seances de coaching animées par des experts de l’Unicef et autres facilitateurs, des formations sur « La gestion de projets », « Réussir sa présentation Power Point » etc. Dès le debut du Boot Camp de Dandi, l’accent a été mis sur la « Prise de parole en public » car, malgré une première formation sur le sujet lors du Boot Camp de Dougia, beaucoup d’étudiants ont eu de serieux problèmes lors des premiers matchs de la compétitions. Trac, mauvaise gestuelle et panique ont faillit gâcher leurs présentations.

Une équipe en séance de coaching. Crédit photo : Fadoul M.

Le Boot Camp de Dandi s’est achevé par le service communautaire

Il est coutume de terminer les Boot Camps par un service communautaire.

Lors du service communautaire, diverses actions sont menées pour répondre à des problèmes communautaire en impliquant les membres de la communauté ( chefs de carrés, associations de jeunes…).

Pour le lieu d’exécution du service communautaire, l’école de Dandi a été choisie.

Une salle de classe de l’école de Dandi. Crédit photo : Annadjib Ramadane.

Des équipes se sont formées et ont eu pour différentes tâches de planter près de 200 arbres, refectionner les tables et bancs de l’école, remettre à neuf les tableaux et tout nettoyer.

On fait descendre les arbres de la voiture. Crédit photo : Korom Mahamat.
Ici on met de l’ardoisine sur un tableau. Crédit photo : Korom Mahamat.
Un jeune entrain de remettre sur pied une table. Crédit photo : Korom Mahamat.

À la fin du Boot Camp qui a duré 3 jours, les équipes ont regagné leurs différentes universités, parfois lointaines comme celle d’Abeché à plus de 900 kilomètres de la capitale, pour préparer les démis finales du concours.

En attendant, à N’Djaména, dans les bureaux de Social Change Factory, le staff s’active pour préparer le prochain match et régler les derniers détails pour la diffusion à la Télé Tchad des matchs du concours.

Annadjib

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Auteur·e

fatakaya

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