Elles sont nombreuses, braves et battantes. Ce sont nos mères, épouses et soeurs qui n’ont pas attendu que le ciel leur tombe sur la tête pour essayer de s’en sortir en exerçant diverses activités plus ou moins lucratives.
Avec les différentes crises socio-économiques qui ont touchées le pays, une grande partie des femmes tchadiennes ne laissent pas la vie du foyer à l’entière contribution de l’époux, elles préfèrent contribuer de leur manière en exerçant une large gamme d’activités.
Parmi les activités exercées on trouve :
les petits commerces de quartier
Ces commerces sont pour la plupart placés devant la maison des vendeuses, on peut y trouver des patates grillées, de légumes secs, divers arômes, du gombo sec, du poivre, des piments en poudre, de la farine, de la levure, du lait caillé… en bref tout ce qui est nécessaire pour cuisiner.
La marge bénéficiaire est faible mais c’est toujours mieux que rien.
Il y a aussi des vendeuses de beignets.
les commerces saisonniers
Ce sont des activités qui sont exercées sur des périodes déterminées de l’année, elles sont brèves mais rapportent parfois de gros bénéfices.
Tel est le cas par exemple de la vente de maïs grillé ou bouilli pendant la saison, évoquons aussi la vente de mangues ou de concombres et surtout, pendant le mois du ramadan, la vente de glace, de jus de fruits en sachet ou de pain.
Les commerces scolaires
Ces commerces sont les plus fréquents, ils sont effectués autours des écoles, on peut citer notamment la vente de sandwichs, beignets sucrés et diverses friandises.
Ces commerces rapportaient à l’époque beaucoup de bénéfices, mais comme ils sont nombreux c’est difficile de conserver sa clientèle.
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