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Présence digitale, où en sont les institutions tchadiennes ?

Depuis quelques années, les institutions de plusieurs pays africains ont mis en place une véritable stratégie de présence digitale. De la Guinée en passant par le Burkina Faso, le mali et même notre cher voisin le Niger. Cependant d’autres pays traînent encore le pas.

Pourquoi une présence digitale ?

Avec le développement des réseaux sociaux et nouvelles technologies de l’information et de la communication, les télévisions nationales et radios ne suffisent plus pour informer les citoyens sur les activités des institutions du pays. C’est dans une envie de mettre les citoyens au courant des activités du président, des ministres et autres institutions et pouvoir mettre un terme aux fakes News qui pullulent sur la toile, que les comptes Twitter et pages Facebook d’officiels se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

Sur Twitter, les pays d’Afrique de l’ouest sont en avance sur ceux d’Afrique centrale. Les présidents, les présidences, les ministres, les gouvernements et autres institutions ne cessent d’augmenter leur présence avec des comptes Twitter qui sont de plus en plus vérifiés et plein de tweets plus ou moins pertinents.

Compte twitter officiel de la présidence du Mali

Alors qu’en est-il au Tchad ?



Au Tchad la présence des institutions sur les réseaux sociaux est quasi-inexistante si ce n’est sur quelques pages Facebook.

Page Facebook de la presidence de la république

Sur les autres réseaux sociaux comme Twitter, aucun compte d’institutions de l’État. Ni gouvernement, ni présidence ni président.

Alors que le président Paul Biya avait demandé à ses ministres d’avoir plus de présence sur les réseaux sociaux, chez nous rien.

Le président nigérien avait même répondu directement aux question des internautes via Twitter.

Bien que la connexion internet soit chère au Tchad, cela ne justifie pas cette négligence qui prouve que la nécessité d’une bonne présence digitale n’est pas encore comprise par les institutions tchadiennes.

Ce qui revient à soulever que l’État tchadien n’a toujours pas de politique digitale.

Pendant que nos voisins essayent d’avancer tant bien que mal, nous faisons encore du sur place…

Annadjib

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Auteur·e

fatakaya

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