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Tchad : un an déjà après les attentats

C’était le lundi 15 juin 2015, la capitale tchadienne N’Djamena fut sous plusieurs explosions, des attentats kamikazes signé par Boko haram qui avait juré de se venger du Tchad et de tous les États de la sous-région qui continueraient à leur mettre des bâtons dans les roues.

Les explosions ont eu pour cible l’école de police, la direction de la sécurité publique et le commissariat central de N’Djamena, plusieurs morts et blessés.

La psychose c’est rapidement installée car ces attentats ont rendus dubitatifs sur la capacité de l’État d’assurer la sécurité de la population.

On s’est posé des questions 

Après les attaques, les sempiternels débats sur la nécessité de l’engagement du Tchad dans la lutte contre le terrorismes ont repris de plus belle, beaucoup se disaient que ça sert à rien de s’improviser héros à l’extérieur du pays quand on est pas capable de sécuriser l’intérieur, a plus forte raison se faire attaquer dans des lieux « stratégiques », et vu que c’était la 1ère fois qu’on vivait quelque chose qu’on avait l’habitude de voir à la télévision c’était déjà de bonne raisons d’avoir peur.

La peur s’installa

Il faut souligner que les attentats de juin 2015 ont eu lieu 2 jours avant le mois de Ramadan, mois de fortes affluences dans les marchés de la capitale donc y’avait un risque élevé d’être pris pour cibles, les gens ne tardaient pas trop pour faire les courses et vu l’arsenal mis en place par l’état on s’est senti légèrement en sécurité pour  un temps jusqu’aux attentats de juillet.

L’attentat kamikaze de juillet au marché central de N’Djamena  était aussi meurtrier que les précédents mais a été parmi les éléments catalyseurs d’une prise de conscience collective.

La prise de mesures draconiennes

L’Etat tchadien a essayé de faire son maximum pour éviter d’autres attentats, des policiers et militaires étaient postés devant les marchés de la capitales, les bâtiments publics et rond points étaient sécurisés jour et nuit.

La fouille des bus entrants et sortants de N’Djamena.

Une large campagne de sensibilisation fut mise en place avec la création d’une ligne téléphonique spéciale et la Burka a également été interdite.

 

De l’autre coté la population se débrouillait à sa manière

 Les jeunes des différents quartiers, conscients du rôle qu’ils pouvaient jouer se sont organisés en créant des brigades spéciales pour sécuriser les lieux de culte avec des fouilles systématiques des fidèles.

Comme par exemple c’était le cas au quartier MardjanDaffack de N’Djamena  lors de la prière du vendredi.

 

annadjib

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fatakaya

Commentaires

Fabrice Nouanga
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Le plus important mon cher, c'est que la paix revienne. Il est indéniable que le terrorisme est barbare. Autant tout faire pour que ça ne se reproduise plus jamais.